top of page
  • Photo du rédacteurElodie Jonquoy

Chronique : « REK - Red Eyed Killer » de Julien L. Morain

Dernière mise à jour : 27 juin 2021

Cette semaine, le rouge est à l’honneur avec Red Eyed Killer ! Si vous avez déjoué la justice en usant de ses failles, vous n'échapperez pas à REK !


Sortie prévue en juillet 2021

Suivez l'actualité de REK et de son auteur Julien L. Morain sur Facebook et Instagram


N'hésitez pas à échanger, commenter, partager, dans la joie, la bonne humeur et le café ! 😉


 

• Thriller • 120 pages (format Word) • Tous publics •

 

Ma note : 6/10

Intrigue : 7/10

Style : 5/10

Immersion : 6/10


Synopsis :


REK n’a pas de visage. REK n’a pas d’âge. REK peut être n’importe qui. C’est avec ces informations que commence l’enquête de l’agent du FBI, Helen Park. Les victimes du tueur à l’œil rouge ont toutes un point commun : un trou béant dans la tempe fait par une arme non identifiée. Pire encore, les meurtres sont diffusés en live sur internet, cantonnant les autorités dans un simple rôle de spectateur. Lorsque REK annonce qu’il prépare un grand changement pour l’Amérique, les investigations de l’agent fédéral prennent une tout autre tournure. Une course contre la montre s’engage alors pour découvrir quel est ce grand évènement et le stopper au plus vite. Ce qu’ignore Helen Park, c’est que REK voit tout, sait où et avec qui vous êtes. Vous n’échapperez pas à l’œil rouge…


En Bref :


Un nouveau tueur en série fait son apparition. Un nouveau détraqué à débusquer pour l’agent Park et le nouvel aspirant Frankeens. Usant de méthodes barbares pour éliminer ses victimes, il devient rapidement l’ennemi public numéro 1. Alors que le FBI concentre toute son énergie et l’ensemble de ses compétences pour évincer celui que les médias ont baptisé REK - Red Eyed Killer, l’opinion publique se range peu à peu en sa faveur. Des groupes extrémistes se forment et se confrontent : ceux qui soutiennent REK et son combat contre les failles de la justice américaine contre ceux qui refusent de se plier à la peur qu’il inspire.

Ces affrontements ralentissent d’autant plus la maigre progression du FBI qui peine à rassembler des indices tant ce criminel d’un nouveau genre semble exceller dans tous les domaines.

À propos de l'auteur :


Ancien étudiant en histoire, Julien L. Morain découvre sa passion pour l’écriture pendant ses études. REK est son troisième roman autoédité, l’auteur préférant la liberté de l’autoédition aux contraintes dictées par l’édition traditionnelle. Son quatrième roman est en cours de préparation, son premier drame.


« Je n'ai pas vraiment de sources d'inspiration et cette affirmation est encore plus vraie concernant REK. En fait, j'ai rêvé qu'un œil rouge me suivait dans l'obscurité et en émergeant de mon sommeil, je l'ai presque vu dans la réalité. »

Mon avis :


L’idée de ce tueur et de son procédé est géniale ! Je ne vais pas vous spoiler, mais la lecture de ce roman vaut le coup, au moins pour découvrir le procédé de REK. En revanche, j’ai été assez déçue par tout ce qui gravite autour. J’arrive donc à un moment que je n’apprécie pas vraiment : chroniquer un livre qui, sans m’avoir réellement déplu, m’a laissé sur ma faim. Je ne veux pas faire de tort aux auteurs, je ne connais que trop l’investissement personnel que demande l’écriture d’un roman, et chaque roman qui parait doit être salué, ne serait-ce que pour le travail acharné que fournit un auteur pour qu’il voie le jour. En ce qui concerne REK, j’ai vite été dérangée par le style d’écriture. Beaucoup de verbes ternes rendent la lecture monotone et le manque de nuance vient amoindrir la qualité de l’intrigue.


L’intrigue en elle-même est bonne, bien qu’assez prévisible. Un twist final m’a fait douter, dommage que celui-ci n’ait pas été plus approfondi parce que j’avais deviné la fin à un tiers du livre environ. Certes, j’ai des prédispositions à cela, mais j’ai trouvé que trop d’indices avaient été donnés dans le premier tiers du récit. L’auteur a bien essayé de guider les lecteurs sur de fausses pistes, mais elles étaient trop tirées par les cheveux pour être crédibles et bien trop voyantes !


Je pense que la base de l’histoire est ingénieuse : le tueur en lui-même, son histoire, son procédé, tout ça est vraiment abouti. Malheureusement, le reste, tout ce qui doit être ajouté à une idée pour en faire une histoire ne l’est pas. Ça ne me décourage pas ! J’ai tout de même envie de lire d’autres romans de Julien, ne serait-ce que pour ses idées ! Il ne faut jamais juger un auteur sur un seul de ses livres ! Jamais !


 

Du coup, voici la fin (non, je blague !). Comme d'habitude, un extrait :


Un fantôme. Un putain de fantôme. Helen et Christian s’étaient rendus à l’hôpital auprès de Steve dès le lendemain et, depuis le début, le jeune homme ne cessait de clamer qu’ils avaient été attaqués par un fantôme avec un œil rouge. Les agents avaient écouté avec attention les détails que donnait l’étudiant. La maison soudain plongée dans le noir, le message sur la TV, leurs étranges fatigues et vomissements et surtout cet œil rouge qui flottait dans les airs. Wingard, tout le long de son récit, avait gardé les yeux grands ouverts. Ses phrases n’étaient que peu construites et son regard fuyait celui de ses interlocuteurs.

— Peux-tu nous répéter ce que tu as vu Steve ? demanda Park.

L’étudiant tourna brusquement sa tête vers l’agent fédéral.

— Oui maman.

Helen écarquilla les yeux. La véritable mère de l’étudiant, présente à ses côtés et qui lui tenait fermement la main, versa une larme.

— Je suis là mon chéri. C’est moi ta mère.

La pauvre femme ne capta nullement l’intérêt de son fils. Maggie Wingard était une femme marquée par la fatigue et les problèmes d’argent. Ses longs cheveux bruns frisés mal entretenus et ses vêtements bas de gamme ne faisaient que renforcer cette impression. Et le malheur qui était arrivé à son fils venait de l’achever. L’étudiant commença à parler.

— Les Redskins gagnaient enfin endiguermaman... j’étais content... Mais... plus de

lumière... plus de batterie ! J’ai mal... il arrive... il arrive. Il est là ! L’œil rouge me regarde. Il me voit maman.

Maggie caressa les cheveux du jeune homme, mais celui-ci la repoussa violemment puis se débattit, comme assailli par une nuée d’insectes.

— IL ME VOIT MAMAN ! IL ME VOIT MAMAN ! IL ME VOIT MAMAN !

65 vues0 commentaire
bottom of page